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CAMPUS

L'origine des études supérieures de droit à Nice remonte au règne du Duc de Savoie Charles-Emmanuel-II, avec la création en 1639 d'un Collège de docteurs en droit, le Collegium jurisconsultorum niciencium. Le Collège offrait un enseignement couvrant tout le cursus des études juridiques et délivrait les grades de Licencié et de Docteur.

Cet enseignement fut réduit, en 1720 et 1729, par la réforme des études supérieures entreprise par Victor-Amédée-II : l'Université de Turin obtenait le monopole de la collation des grades et l'enseignement du droit à Nice était réduit à trois années. Le Collège de droit fut supprimé en 1792, à la suite de l'annexion de Nice par la France, puis rétabli en 1814, à la Restauration, dans le cadre antérieur à 1792.

Progressivement réduit à partir de 1848, cet enseignement juridique est complètement supprimé en 1860 lors du rattachement à la France du Comté de Nice. Il est rétabli en 1938 dans le cadre de l'Institut d'Etudes Juridiques de Nice, établissement rattaché à la Faculté de Droit d'Aix-en-Provence et placé sous la direction de son créateur, le Professeur Louis Trotabas.

 

La Ville de Nice mit à la disposition de l'Institut une grande villa située sur la colline de Magnan, la "Villa Passiflores", et y effectua les travaux nécessaires pour y accueillir un nombre d'étudiants sans cesse croissant. La qualité et la stabilité du corps professoral firent rapidement la renommée de l'Institut !

 L'accueil de nombreux conférenciers réputés, l'organisation de colloques de haut niveau scientifique et quelques très belles publications couronnèrent cette réputation. C'est très logiquement que l'Institut fut transformé en Faculté de Droit de plein exercice, le 2 août 1962, trois ans avant la création de l'Université de Nice. Louis Trotabas en fut le premier Doyen. Les premiers pas de la nouvelle Faculté furent marqués par le développement rapide des enseignements économiques. La Faculté y trouva une dimension et une notoriété accrues... et un nom nouveau : Faculté de Droit et des Sciences Economiques.

La construction d'une première extension dans les Jardins de la Villa Passiflores permit de répondre aux besoins les plus pressants. Quatre ans plus tard, la construction dune vaste Bibliothèque, d'un Restaurant universitaire, d'un Centre sportif, d'une Résidence Universitaire et, l'actuel bâtiment central de cinq niveaux, pour l'enseignement et l'administration donnèrent à la Faculté les moyens qu'attendaient impatiemment étudiants et professeurs.

 

Le grand amphithéâtre (Amphi 200, rénové en 2010) de 650 places marque, mieux que tout autre signe, l'affirmation de la nouvelle Faculté. 

C'est à cette occasion que le Doyen Trotabas proposa à Marc Chagall de composer dans l'immense salle du 1er niveau, 'Salle des Pas Perdus', face à la mer, une majestueuse mosaïque de onze mètres sur trois, sur le thème de "Ulysse, héros méditerranéen de l'intelligence". Chagall choisit de le traiter en représentant différents aspects du "Voyage d'Ulysse". Le thème l'enthousiasma et lui inspira ce commentaire, gravé à proximité de la mosaïque :
 

 


Les années qui suivent ont été marquées par l'essor de l'Université Nice-Sophia Antipolis. La Faculté de Droit et des Sciences Economiques y a pleinement trouvé sa place. Elle a étendu ses activités à la science politique et aux sciences de gestion. Le nom qu'elle a porté pendant des années, Faculté de Droit, des Sciences Politiques, Economiques et de Gestion, montre qu'elle fut davantage un carrefour de disciplines qu'une simple Faculté.

Toutes ces activités, y compris celles de l'Institut du Droit de Paix et du Développement (I.D.P.D.) créé en 1968 par le Professeur René-Jean Dupuy, sont regroupées sur le Campus Trotabas, autour de la Villa Passiflores.

Mais, signe avant-coureur de prochains changements, quelques Centres de recherches, particulièrement d'économie, commencent à se déplacer à Sophia Antipolis, dans les années 1990.
Le transfert, en Septembre 2010, des départements d'Economie et Gestion vers le Campus Saint-Jean d'Angely marque une rupture dans l'histoire contemporaine de la Faculté.

Avec ce départ qui soulageait un Campus surchargé d'activités, une page se tournait, une autre s'ouvrait...

Pour en savoir plus, cette étude du Professeur Roger Aubenas, fondateur aux côtés de Louis Trotabas, de la Faculté de Droit en 1962 : "Les études supérieures à Nice de la fin du Moyen-Age à 1860", Nice Historique, 1960, pp. 9-27. Cette étude apporte un éclairage historique aux raisons qui ont favorisé la transformation de l'Institut juridique en Faculté.                                                                   

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